Elie par Elie TOP

« Je suis né dans les Flandres et très jeune, j’ai dessiné avec minutie ce qui me passionnait, des églises gothiques, des châteaux, des cartes géographiques et plus tard, des élégantes… Mes premières fiertés ? Ma carte de l’Europe affichée dans la classe par mon institutrice, puis la réponse manuscrite de Christian Lacroix après l’envoi de mes premiers dessins… 
C’est d’ailleurs par l’univers de la mode que tout a commencé pour moi.

  • 1976 - Naissance d'Elie Top

    Naissance un 19 décembre

  • 1994

    Arrivée à Paris école de la Chambre Syndicale de Couture Parisienne

  • 1997

    Les années d’apprentissage avec Yves Saint Laurent et Loulou de la Falaise

  • 2002

    Les années Lanvin-Alber Elbaz Directeur artistique des bijoux fantaisie

  • 2015

    Naissance de Elie Top France avec les Mécaniques Célestes

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Rencontre décisive à l'aube des années 2000 : Alber Elbaz, une histoire de bijoux couture que j'ai créé pour lui chez Lanvin pendant une quinzaine d'années (photo par Saskia Lawaks, 2015)




J'ai quitté mon nord natal à 17 ans pour étudier à Paris aux Ecoles de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne, puis je suis entré à 19 ans chez Yves Saint Laurent où j'ai fait les rencontres décisives qui ont décidé de ma vocation, forgé mon goût et façonné ma démarche de travail : Yves Saint Laurent lui-même bien-sûr, dont je retiens la rigueur, l'exigence et l'intégrité.

La fascinante et inspirante créatrice Loulou de la Falaise, passée maitresse des mélanges audacieux à la désinvolture aristocratique. Et enfin Alber Elbaz. Appelé à succéder au maître, ce créateur de génie m'a confié à 21 ans la création de ses premiers bijoux, une collaboration qui s'est poursuivi chez Lanvin pendant plus de dix années qui ont vu le triomphe du « bijou couture », exubérant, impertinent, remis au goût du jour saisons après saisons.

Parallèlement, j’ai collaboré avec d’autres maisons et notamment Baccarat où j’ai signé, pour la première fois sous mon propre nom, la collection Bouchons de Carafe.

En 2015, après plusieurs années de cette expérience étourdissante et encouragé par quelques parisiennes qui avaient la gentillesse de s’intéresser à moi (Inès de la Fressange…), j’ai lancé ma propre marque de joaillerie et je me suis installé dans un appartement rue Saint Honoré.

Le maitre au travail : un essayage haute-couture aux cotés d'Yves Saint Laurent dont je suis l'assistant au studio, Extrait du documentaire de David Teboul : 5, avenue Marceau - 2001.

J’y déploie un univers qui me ressemble, des lignes fortes et des volumes affirmés des bijoux ludiques et surprenants qui se jouent des époques et des styles pour saisir le moment présent.